
Que je l'aime
- Gérald Devémy
- 13 juil. 2024
- 1 min de lecture
Que je t'aime...que je t'aime..
L'absence de toi comme un mauvais rêve
Qui se colle à ma peau dans un frisson d'angoisse
Un tourbillon de brume collante moite et cruelle
Mon esprit en vain cherche une sortie
De ce tunnel sombre qui engourdi.
Que je t'aime...que je t'aime...
Mes mots s'envolent désormais sans rencontrer cette oreille,
Tendre percée d'amour, et dans mes images souvenirs
Je te cherche sans cesse, me soignant sur la lumière de ce si doux visage mangé par tes yeux joueurs.
Tes yeux amis de la lumière qui se drappent selon son humeur de toutes les couleurs de l'amour...
Que je t'aime...que je t'aime...
Reste-t-il dans son coeur une poussière de nous, un atome de notre amour que j'ai sottement sacrifié au dieu implacable de la raison et du malheur.
Te reste-t-il encore dans ta bouche le goût de nos baisers, te reste-t-il encore l'odeur de nos ébats interminables, te reste-t-il encore la sensation de mon toucher sur ta joue baigné du soleil d'une cote sauvage.
Que je t'aime...que je t'aime...
Je crie ton nom dans mes nuits de solitude, je l'eppelle inlassablement étendu dans des champs de Margueritte, guettant au ciel étoilé ton echo, fantôme de notre couple...
Ni la reine des neiges, ni Aurore, ni Pocahontas n'ont la réponse à ma déliquescence où je me liquefie devant ce néant qui s'ouvre à ma vie. Leur chant vrille ma mémoire au regret de ta voix, grave comme la vie, sincère comme la lumière...
Que je t'aime...que je t'aime encore mon amour...
Comments