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Pensées avec ou sans avenir

  • Photo du rédacteur: Gérald Devémy
    Gérald Devémy
  • 11 oct. 2022
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 17 mai 2024

Une clarté douce te traverse

Penchée, comme un ange, auréolée

De lumière, dans mon cœur tu verses

Tant d'amour, de joie aimée


Dans le calice de mon âme,

je reste saisi par ta beauté

Encadrée par cette fenêtre, une lame

Scintillante, tranchante comme une épée


Trois jours dans le temps figés,

A jamais, dans nos cœurs transis,

une trace brûlante, profonde choyée,

que je ressasse sans cesse, comme un cri


Une photo, toujours là me rappelle

Combien ton corps, découvert, magnifique,

Par cette fenêtre, offert, sensuel

Me transperce, me fige, me panique...


C'est une douleur…

Elle est présente sourde, muette,

Je la regarde étonné,

Surpris encore par ce cadeau inespéré,

La tenaille d'un dernier amour,

Oiseau maléfique, colombe de lumière

Je ne sais encore, le destin tranchera.


J'avais oublié comme l'amour pouvait être cette présence physique au creux de la poitrine,

Comme une dépression, un manque.


Manque du sourire de l'autre, de son regard, de son parfum, de sa voix…


Une pensée têtue qui envahie ton esprit, comme une brume engourdissante qui trouble mon âme, voile mon regard…

Je respire et l'air me manque, je tourne mon regard et mes yeux ne voient rien.

Malédiction et délice d'un amour impossible, mais si proche, à portée de main …


Je nage avec un sentiment pervers dans une mélancolie, remontant le courant de mes humeurs changeantes.


Je voudrais prendre mon cœur entre mes mains, le laver de tous sentiments, le refaire à neuf, insensible, nouveau, et le protéger pour toujours de l'amour, aller vers une tranquillité fatale, la dernière, pour dormir, sans regrets...


Pourtant c'est de la lumière que je reçois en pleins poumons, comme un soleil brûlant, qui inonde mon âme, me réchauffe le cœur.


Je m'accroche à elle comme un naufragé à sa bouée, je bois sa vie, je la reçois comme un liquide irradié qui coule dans mes veines, les tempes brûlantes, je pense à chaque instant à elle.


Je ferme les yeux et je vois cet extraordinaire visage souriant, lumineux, qui me jette ses rayons de pure bonté et je la bois comme un nectar sucré, don des dieux de l'amour…


C'est pas fini mon cœur …








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