Je t'aime
- Gérald Devémy
- 14 sept. 2022
- 2 min de lecture
Comment une absence peut, à elle seule définir autant un manque
Comment un silence peut autant dire l'amour qui crie
Je t'aime, chaque jour, chaque minute me hurle cette présence
Les journées sont des supplices en attente de ton appel
Et je sens en moi ton souffle enivrant qui brise ma poitrine
Je t'aime, le matin quand loin de moi tu t'éveille sur un autre lit
Je t'aime quand ta voix me rappelle que ce n'est pas un rêve
De t'avoir, avec moi, moments si rares, si précieux ,
Ton odeur s'accroche à moi pénétrante et entêtante
Quand, à la fin, las on se quitte nos mains tremblante se tenant encore.
Je t'aime, plus que tout, plus que de raison, et je hais la raison
Nos rencontres passionnées sont des feux qui brulent si forts
Comme des étincelles de folies, nos corps se mêlent se dévorent,
Pour nager dans un océan de bonheur égoïste, de tendresse infinie.
Je t'aime, je t'aime, il me faudrait plus de temps pour le dire et le redire
Pour marquer le temps de notre histoire, définitivement, pour narguer
Le destin qui un jour se jouera de nous, nous moquant, nous séparant.
Je pleure en avance ce moment, où je ne saurais plus vivre, sans toi,
Ce jour, fatal, où la raison nous écrasera sans pitié, sans remords,
Que nous restera-t-il? Comment nous retrouver, savoir qui on est,
Dans cette vie, je te regarderai partir en souhaitant ton bonheur,
J'ouvrirai alors l'album de nos folies, douces amères, si vivantes,
Si chaudes, de nos journées ensoleillées, comme un bonheur parfait,
Le temps d'un soleil de printemps sur une cote sauvage.
Et je te verrais encore gambader sur les vagues, magnifique de beauté, tes chevilles graciles jouant avec la lumière du soleil couchant.
Le temps d'un clin d'œil, d'un souvenir... d'une photo.
Il sera temps pour moi alors de regarder l'horizon et tendre mes mains vers lui.
D'avoir eu plus qu'il est possible d'avoir comme bonheur improbable avec toi mon amour.
Je t'aime…

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